

Franck Schweitzer
Cycle
Conception image-son (Version Beta) : Franck Schweitzer
L' installation se compose d'un ou de plusieurs écrans qui diffusent une vidéo en boucle, ainsi que d'un système de production sonore aléatoire Heterotopia conçu par Olivier Buchheit.
Un environnement sonore créé sur l'instant (en partie par ordinateur), sur base d'échantillons et d'effets déclenchés selon un processus stochastique (processus basé sur des variables aléatoires) simple. Le climat produit peut servir de support à un instrumentaliste ou autre (voix,danse...), pour une improvisation live..
Dans le cas ou l’espace permet l’utilisation de plusieurs écrans, ceux ci sont destinés à la projections d' annexes.

Si l' homme incarne un univers en soi, il n’est pas coupé du reste du monde.
Où situer la frontière entre l’intérieur et le dehors ?
Le corps reflète le monde
Le corps est un jardin
Ses vaisseaux sont les rivières
Paysage intérieur animé par le jour et la nuit, on y trouve les montagnes, les rivières et les océans.
Sa chair est la terre, son sang est l’eau, son souffle est l’air, sa chaleur le feu.
Il est reflet de l'extérieur et l'extérieur se reflète en lui.
Heterotopia V 1.0
Application Max permettant la création d'atmosphères sonores stochastique .Chaque piste est associée à un répertoire sur le disque dur contenant les échantillons.
Heterotopia choisira de manière arbitraire parmi tous les échantillons de ces répertoires qui seront contrôlables.
En utilisant ses combinaisons aléatoires l''ensemble de l'installation sera plongée dans un environnement sonore scénarisant de façons différentes une même séquence d' images.

Application développée dans le cadre de l'installation par Olivier Buchheit
Annexes
Sonore et limpide, la rivière traverse les domaines.
Son flux parcours tous les vaisseaux, venu des profondeur il irrigue le Corps tout entier.
Failles et cavités détournent son cours, par les points gui entrent dans son âme les souffles du démon.
Vers la forêt
Ce projet allie images et sons dans un dispositif dynamique qui s’organise autour d’une vidéo dont la durée sera comprise entre trois quarts d’heure et une heure trente. Les musiciens jouent autour de l’écran, dans le cas ou l’espace permet l’utilisation de plusieurs écrans, ceux ci sont destinés à la projections de gros plans. Le projet conjugue improvisations, électronique et traitements sonores. La vidéo explore les questions du progrès, du mouvement au sein d’une géographie reconstituée, sorte de domaine hétérotopique. Dans cet univers une expérience se déroule, à la manière d’un rituel, les musiciens racontent.
Au départ, c’est une aventure réelle, hors des sentiers battus, dans les territoires en friche, les forêts, les grottes, les ruines et les vallées profondes, à la recherche des formes qui deviendront géographies imaginaires et jardins d’expérimentations. Un cadre spatial chargé de résonances symboliques. Des lieux doubles dont une face est réelle, l’autre imaginaire.
Un cheminement se fera au travers des passages, sentiers, rivières, micro-espaces. La dimension sera perceptible et l’échelle de ce territoire oscillera du monumental au microcosme.Choisie pour leur potentiel symbolique, certaines formes seront projetées sur des écrans individuels en gros plan, de manière à renforcer l’immersion dans cet espace de représentations. Dans ce domaine d’illusion se refléteront les formes technologiques et les formes antiques afin de confronter les diverses mythologies du passé avec celles du présents.
Ce projet comprend trois parties: Divisions 1026 – La Tour des Ondes – Marinetti torne nel suo paese. La bande son est constituée de field recording ainsi que de bruitages concrets. A partir de cette bande son modifiable en temps réel, les musiciens improvisent.
Trois musiciens entrent en communion avec le film diffusé sur un écran. Les sons live interfèrent avec la bande son modifiée en temps réel.Mêlant improvisation et composition, influences musicales les plus diverses (expérimentations, jazz, musiques anciennes …) le spectacle se déroule comme un rituel, un songe orchestré.La scène s’organise autour des images, les musiciens racontent.
Pour les Huni Kuin d’ Amazonie, les images de films, comme les visions hallucinogènes, appartiennent au monde « réel » celui d’avant la différenciation entre les hommes et les animaux.
La mythologie est le moteur de remises en question perpétuelles. Elle apporte moins de réponses ou de solutions qu'elle n'incite à les chercher en prenant la forme d'une vérité cachée, si voilée qu'elle peut parfois passer pour absurde ou, à l'inverse, comme un message crypté qu'il s'agirait de décoder.
Marika Moissef.


